Six nouveaux prisonniers politiques au Bélarus
Le centre de défense des droits humains Viasna publie les noms des six nouveaux prisonniers politiques au Bélarus et explique pourquoi il considère les procès intentés contre eux comme politiquement motivés.
Les autorités bélarussiennes continuent d’utiliser des poursuites pénales comme moyen de réprimer le militantisme civique et politique ainsi que les manifestations anti-guerre. La législation pénale a été considérablement durcie et complétée par de nouveaux éléments utilisés exclusivement à des fins de la répression politique. Le ministère de l’Intérieur et le KGB bélarussiens reconnaissent comme extrémistes des groupes de personnes et des militants politiques qui réclament un changement politique et critiquent les autorités.
Ioulia Iourhilevitch et Daria Losik sont accusées d’activités extrémistes. Valiantsin Samosiouk a été arrêté pour avoir posté des photos de l’équipement ferroviaire dans un groupe Telegram jugé extrémiste. Iaùhen Karpaù, Maksim Stasiouk et Aliaksandr Aïnoutdzinaù ont été reconnus coupables d’avoir essayé de rejoindre l’armée ukrainienne pour prendre part à des actions militaires du côté de l’Ukraine.